Où Trajan expose ses convictions sur le partage de la culture, et encourage ses lecteurs à copier et diffuser ses articles. Et ça parle même un peu d’amour.
Note : cet article a été mis à un jour un paquet de fois, au fur et à mesure de ma réflexion. Dernière mise à jour le 30 mai 2011 à 14:50
Aller, j’avais promis en introduction de ce blog quelques articles sur ma seconde passion : Internet, et par la même tous les médias numériques, je vais donc vous toucher un mot sur les licences Creative Commons.
Digne représentant de la Génération Y, je crois dur comme fer que toute oeuvre a tout à gagner à être propagée le plus possible pour rencontrer son public, et que le-dit publique saura évaluer l’oeuvre (c’est à dire lui donner une valeur) et la récompenser en proportion, en faisant des dons à son auteur. Nous sommes à l’âge où les vidéos dites virales font le tour du monde en 2h, et il n’est donc plus nécessaire de s’encombrer d’intermédiaires tels que les revendeurs physiques.
Mais un certain nombre (croissant) de lois empêchent la duplication d’une oeuvre, freinant du même coup sa propagation.
Il existe la possibilité de publier une oeuvre sous licence Creative Commons, ce qui n’est rien de plus qu’une manière standardisée de dire “vous avez le droit de copier et de modifier ce que je fais, tant que vous citez vos sources” (CC-BY). Ce qu’on appelle le “copyleft”.
Le site est assez explicite, offrant des résumés intelligibles par un humain, mais aussi tout le jargon juridique, je ne vais donc pas me lancer dans l’explication des diverses licences.
J’avais songé publier tous mes textes ici sous licence CC BY-SA, ce qui signifie que quiconque peut citer mes textes, les modifier et les publier pour toute utilisation, y compris commerciale, du moment que le mérite de la création originale me revient. Ce qui, je trouve, la manière la plus civile de faire les choses.
Il y a également la possibilité d’interdire une utilisation commercial de l’oeuvre. En ce qui me concerne, au contraire, faites en une utilisation commerciale si vous estimez que ce que je produit en est digne, je serais flatté ! L’important pour moi est que les gens lisent ce que j’écris et se posent des questions après.
Après avoir continué à chercher en ligne sur ce sujet, je suis tombé sur ce site : http://copyheart.org/
Cette non-licence est la 3e option entre “proteger juridiquement son oeuvre” (copyright) et “juridiquement accorder des droits de reproduction” (copyleft), il s’agit d’un label sans aucune valeur juridique mais indiquant aux lecteurs qu’ils sont encouragés à copier et à partager. “La copie est un acte d’amour”, voilà le message. Sa naïveté et son radicalisme (nous ne sommes plus, contrairement aux licences Creative Commons, dans le cadre des lois, on est sorti de la loi car elle ne saurait répondre à un problème juridique) en font le moyen le plus étonnamment subversif.
Vous pourrez constater dans le pied de page un exemple d’utilisation.
Pour approfondir le sujet de cet article :
- http://copyheart.org
- http://owni.fr/2011/05/30/copyheart-un-amour-de-licence-libre/
- http://creativecommons.org/licenses/
EDIT du 3 juin 2011 : BoingBoing, un blog de veille de l’Internet, a diffusé l’information que YouTube allait permettre aux utilisateurs d’uploader des vidéos sous licence CC-BY, autorisant ainsi la réutilisation de vidéos, soit pour la diffuser librement, soit pour créer de nouvelles oeuvres à partir de ces vidéos. L’info a été révélé par BoingBoing plutôt que Youtube à cause d’une petite erreur technique apparemment. Plus d’infos : http://www.boingboing.net/2011/06/01/youtube-introduces-c.html?dlvrit=36761
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