Où Mucius vous présente son nouveau hobby, assez proche quand-même des anciens, et suffisamment geek pour qu’il puisse bénéficier d’un article sur ce blog plein de jeux et d’Internets.
Bon, alors c’est quoi le Gunpla ? Abréviation japonaise de « Gundam Plamo », Plamo étant l’abréviation japonaise de « Plastic Model », il s’agit de la construction de maquettes de… ben, de Gundam, quoi. Vous qui ne savez probablement pas, ou de très loin, ce que c’est qu’un « Gundam », vous voilà bien avancés. Eh bien, un Gundam, c’est un Mecha, un genre de robot géant avec un pilote humain. Mais pas que.
Mobile Suit Gundam, ou la révolution du genre Mecha
Il faut savoir que le public japonais est familier du genre des robots géants depuis les années 60 ou 70, avec des séries comme Grendizer (Goldorak) ou Mazinger Z, et les compagnies de jouets vendent à tour de bras des tas de robots plus ou moins transformables… le phénomène de la série animée pour enfants qui pousse une gamme de jouets est né là-bas, Mattel n’a rien inventé, et surtout pas les fameux « transformers »… mais ceci est une autre histoire.
L’idée de Gundam nait en 1978 comme série pour le studio Sunrise, des gens qui font comme tant d’autres des robots pour les enfants (comme Daitarn 3, un robot bariolé piloté par un jeune homme, et qui se transforme en voiture, en tank, en avion, en fusée, un « golgoth » à chaque épisode, la routine). Le studio veut une série qui, cette fois, plaît plus aux ados et jeunes adultes, à l’instar des séries du genre « Croiseur Yamato » ou « Albator ».
En pleine vogue de Star Wars, alors que le Japon devient encore plus friand de SF anglo-saxonne comme Captain Future (notre Capitaine Flam, dans sa version animée, mais à l’origine une série de romans de SF) ou les romans patriotiques de Robert Heinlein (Starship Troopers en tête, ou figurent justement des genres d’exosquelettes), le studio décide de faire confiance à Hajime Yatate et Yoshitsuki Tomino (ancien collaborateur d’Osamu Tezuka sur l’anime Astroboy) pour diffusion en 79.
De « Freedom Fighter Gunboy », à l’origine l’histoire habituelle d’un gamin dans un robot géant, les auteurs feront « Mobile Suit Gundam » (de « gun », arme à feu, et « freedom », la liberté). Ce sera un drame humain. Ce sera fou. Ce sera dur. Et ça fera un flop… auprès des enfants. Horaire de diffusion ? Stations de TV locales ? La série rencontre assez peu son public. D’autant que l’argent pour financer la série a été donné par un marchand de robots-jouets bariolés pour gamins.
Gundam n’est pas trop bariolé. Il figure des méchas plutôt réalistes, comme les vaisseaux de Star Wars, avec des allures d’avion de chasse
Et il n’est certainement pas pour les gamins, avec ses thèmes comme la guerre totale, le fascisme, les conflits entre métropole et colonies, l’écologie, la bureaucratie contre les gens qui vont vraiment au front, l’attrition des ressources, le deuil et les drames familiaux… Et les marchands de jouets se retrouveront avec des stocks entiers de robots mal foutus plein les bras et feront cesser la série avant la fin (10 épisodes seulement) parce que AUCUN gosse ne regardait ça.
C’était un space-opera grandiose, comparable à un Dune de l’animation. Ce n’était pas pour eux, c’était pour les GRANDS. Et les grands n’achètent pas de joujoux (ou alors ils se sentent coupables, surtout dans les années 70-80).
Mais les fans, les ados et les adultes, ont écrit à Sunrise pour les faire changer d’avis, et ça a fonctionné : un film est sorti, qui compilait tous les épisodes avec une fin moins bâclée que celle des épisodes originaux « rushés ». Ce fut un succès phénoménal, qui devint 3 films, comme Star Wars. Ce sur quoi, a compagnie Bandai arrive et propose de s’occuper de faire les « figures » Gundam… aubaine pour le studio Sunrise, mais, dirent-ils…
« Vous êtes sûrs ? Les ados n’achètent pas nos robots jouets… »
« Vous ne comprenez pas » dit Bandai. « L’ancien fabricant faisait des robots. Nous, nous faisons des MAQUETTES. » Des maquettes, explicitement pas destinées aux enfants car bourrées de petites pièces, donc que les adultes peuvent acheter en se disant que ce n’est « pas un jouet ». Des maquettes précises, détaillées, exigeantes, qui reproduisent fidèlement les détails des robots de la série, au lieu de faire de l’à-peu-près ou du standard assemblé en usine.
La fortune de tout le monde était faite, particulièrement de Bandai qui a fini par racheter le studio. La franchise Gundam et ses nombreuses séries était née.
Petite parenthèse inutile mais agréable sur l’univers de Gundam
La franchise Gundam compte de nombreuses saisons, certaines qui se suivent ou sont des préquelles, d’autres complètement indépendantes. Entre ces saisons se trouvent des OAV (films en vidéo de qualité variable). Gundam est aujourd’hui au Japon et dans le monde un phénomène culturel incroyable : immense boutique « Gundam-base » à Tokyo, restaurants Gundam, streetwear (avec robot édition limitée), composants pour PC gamer, Gundams taille réelle et mobiles pour des expos…
La liste est encore longue et ne s’arrête pas au Japon : en plus de l’exportation et la traduction des dessins animés et la vente des jouets et maquettes à l’étranger, il existe par exemple un Gundam spécial pour un album de Linkin Park, un Gundam apparaissant dans Ready Player One de Spielberg, envoi de deux figurines Gundam dans un satellite en 2021 pour les JO de Tokyo… Quelle autre série animée se déroulant dans un seul univers peut se targuer d’une telle influence ?
Mais qu’est-ce qu’il y a dans Gundam qui fait que c’est aussi pérenne ?
Déjà, Tomino, l’auteur, surnommé « le boucher » parce qu’il a tendance à tuer plus de personnages qu’un George R. R. Martin sous acide. Même avant Gundam. Il ne recule pas devant le conflit hiérarchique, le drame personnel : Oui, ce sont bien des gamins de 16 ans qui pilotent ces robots géants. Souvent, ils pleurent, parce que leur mère s’est sacrifiée au premier épisode. Et ils se prennent des mandales pour qu’ils se ressaisissent et aillent sauver le monde.
Et tout le monde les hait parce que leur robot détruit tout en combattant. Ou alors le héros est obligé de tuer les amis de son propre père qui était un immonde nazi. Rien n’est jamais simple, avec Tomino !
La série Mobile Suit Gundam se déroule dans le futur de notre Terre. L’humanité a essaimé dans l’espace, gardant toujours la Terre comme origine. Diverses colonies ont vu le jour sous la forme d’immenses stations-spatiales-villes cylindriques. Les colonies ont pour vocation le peuplement et l’exploitation des ressources. Comme souvent, le gouvernement central de la métropole terrienne pressure les colonies, tant et si bien que la révolte gronde…
Certaines colonies déclenchent une guerre d’indépendance. Lorsque la série commence, c’est une guerre atroce, longue, plus que mondiale : interstellaire, entre la Terre et l’Espace. Dans cette guerre au champ de bataille tridimensionnel et multiforme, le fantassin est obsolète, de même que de nombreux types d’armes comme la plupart des missiles ou des canons. Même pour les armes à rayons, plus la distance est grande, plus on manque la cible. Il faut combattre « à vue ».
Il a fallu trouver une nouvelle arme que l’on peut piloter, polyvalente et intuitive (et pratique à faire en jouet) : un mecha, avec des mains capables de se servir de n’importe quelle arme, accessoire ou outil vendu séparément ! Voici que naît le « Mobile Suit », dont les nombreux modèles sortent des usines terriennes et coloniales. Mais heureusement pour nous, il n’existe qu’un seul Gundam, un unique prototype ultraperfectionné et piloté par notre héros, un peu comme Goldorak.
Sauf que Gundam, c’est un anti-Goldorak. Gundam est unique, certes (il faut bien que le robot du héros soit unique), mais c’est loin d’être le seul soldat ou défenseur dans cette guerre. C’est aussi un « gun », au sens strict : un engin de mort. Comme un la Grosse Bertha était un canon parmi d’autres. Comme plus tard un Robotech ou Macross modélisé sur un porte-avion et des avions de chasse, et doté d’un immense canon, qui pousseront plus loin encore cette métaphore.
Mobile Suit Gundam pousse le vice jusqu’à nous montrer la réparation du robot, avec des pièces d’usine ou commandées. On se détache du « un combat par épisode » obligatoire pour s’attacher au vrai récit.
Notre héros (et ce sera souvent le cas dans les différentes séries Gundam) est invariablement jeune adulte, voire encore en pleine croissance, entre 15 et 18 ans, faisant de cette série un récit initiatique de type Seinen. Dans Mobile Suit Gundam, il combat pour la Terre, les « gentils » (pas si gentils que ça), contre un dictateur autoproclamé des coloniaux, les Zéons. Les terriens sont volontiers bruns, et les coloniaux blonds aux yeux bleus, reprenant volontiers les codes prussiens ou nazillons.
Mais tout n’est pas tout blanc ou tout noir : les colonies sont réellement opprimées, et notre héros s’oppose souvent au monde des adultes, obtus, voire cruels, représenté par sa hiérarchie. Ceux qui, en haut lieu, décident la guerre pour leurs propres intérêts corrompus, se gardent bien de la faire eux-mêmes. Le méchant lui-même est torturé tel un Dark Vador à l’enfance volée (dont il s’inspire, mais qui a aussi été écrit en grande partie avant le canon sur ce personnage).
Des deux côtés de la barrière, les personnages sont nuancés, et font souvent ce qu’ils peuvent. Conflit de classe, conflit de génération, quel sera le monde d’après ? Très concrètement, dans la seconde série (Zeta Gundam), suite directe de la première, le héros est… né Zéon. Enfant lors de la guerre, il a vécu les privations et les atrocités. Jeune adulte, il subit les conséquences de la perte de la guerre par les colonies, et les diktats et l’occupation imposés par la Terre.
Gundam est aussi une série tragique, fataliste, qui, dès sa première saison en 79, développe les thématiques du transhumanisme, de l’évolution de l’humanité, du colonialisme, de la crise environnementale, de l’épuisement des ressources, du déterminisme social, de la guerre et de son cortège d’atrocités, mais aussi de la religion et de la spiritualité… Voilà pourquoi certains n’ont pas honte de la comparer à Guerre et Paix, plus qu’à Star Wars et Dune.
Alors oui, ce sont des robots géants avec des flingues et des sabres laser dans l’espace. Oui, ça finit par s’enliser au fil des séries (moi je suis loin d’avoir tout vu, je n’ai même pas vu grand-chose). Oui, le méchant s’appelle à peu près « Charles Aznavour » et c’est ridicule.
Mais pas que.
Le Plamo, c’est pas que Gundam, et c’est un loisir à part entière
Par la suite, de nombreuses séries verront le jour dans la veine du mecha « réaliste » ou « de guerre », comme Patlabor le robot policier, Macross (dont certains se souviendront comme Robotech), Evangelion, et tant d’autres. Si Bandai n’a pas forcément mis la main dessus et qu’il existe d’autres compagnies fabriquant des maquettes, Bandai reste le roi incontesté de la maquette de mecha grâce à ses très nombreuses licences.
Ils font même les maquettes Star Wars : la boucle de l’inspiration est bouclée.
Mais vous allez me dire, la maquette, c’est plus vieux que l’Egypte ancienne, ça date de l’avènement de la sculpture, et ça fait des générations que les papys et papas font chier leurs gosses avec les petits avions ou petits bateaux (avec ou sans bouteilles) qu’il ne faut pas toucher parce que c’est fragile. Alors pourquoi parlé-je d’un loisir « à part entière » ? Tout simplement parce que les Japonais, retors et ingénieux, ont AUSSI révolutionné la maquette.
Lorsque la première maquette Gundam est arrivée en magasin, les maquettistes d’alors se sont mis à pousser des cris. Certains d’orfraie, d’autres d’orgasme. Pourquoi ? Parce qu’elle était FACILE A MONTER.
Jusqu’ici, les modélistes se cantonnaient à de la « militaria » ou à des véhicules existants, très peu de SF ou d’imaginaire, extrêmement réalistes, nécessitant colle à séchage lent, élastiques ou étaux, limes et outils spécialisés, parfois même d’une armature supplémentaire, de retouches au mastic, de peinture prudente avec des petits pots « enamel » ou à l’huile puant la térébenthine, et beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail.
C’est avec ça que j’ai fait connaissance avec le monde de la maquette d’il y a plus de trente ans, et que ça m’a fait tellement chier que je me suis cantonné à la figurine.
Mais les artistes du dessin animé avaient réellement conçu le Gundam pour être un tant soit peu réaliste au niveau des articulations, et pour être un « jouet ». Et les sculpteurs de la maquette en ont pris leur parti : la maquette était aisée à monter, dotée de plots comme ceux de l’assemblage de robots du genre « transformers », articulée, entièrement « posable » à loisir, et ne nécessitant presque aucune colle. Il fallait simplement la peindre.
Au fil des années, les maquettes se sont non seulement améliorées en terme de détails, mais aussi d’ingénierie. Certains robots ont aujourd’hui une centaine de points d’articulations et autres mécanismes les rendant même capables de se transformer comme les fameux jouets… en bien plus précis, avec un plastique aisé à ébarber. Et cela fait longtemps que la peinture est appliquée d’office, chaque pièce étant souvent teintée dans la masse.
Certains kits ont des pièces en métal, d’autres ont des peintures chromées, satinées, translucides, avec le minimum d’autocollants, et tous conservent cette simplicité de montage qui est la marque de fabrique du Gunpla.
Sans peinture, sans colle, avec pas ou peu de lignes de moulage intempestives, complètement articulée, votre maquette est, une fois montée, mettable directement sur une étagère… même si de nombreux amateurs vont plus loin en utilisent des feutres ou de la peinture afin de délimiter les plaques, de donner de la profondeur ou de « vieillir » l’objet pour en faire de véritables petits dioramas.
Et tout ça pour le prix dérisoire de, disons, une quinzaine d’euros pour un robot de 15cm de haut qui ne dépare pas ma collection de figurines peintes… tel est en tout cas le prix que j’ai payé pour des modèles de toute beauté, même pas d’entrée de gamme. Certes, les prix varient de 5 balles pour le mini-objet de collection à des centaines d’euros pour l’immense collector très détaillé en édition limitée, voire 10 ou 20 000 euros sur le marché de la revente pour les plus rares…
Mais n’est-ce pas le cas pour à peu près tous les loisirs de collectionneurs ? Retro-gaming, figurine, cartes à collectionner…
Pourtant, quel contraste entre ceci et payer 25 balles Games Workshop pour un bout de plastique de 35mm de haut ! Pas besoin d’ébarber des figs mal moulées et tordues, à coller avec du cyanoacrylate et des pâtes époxy des jointures minuscules et fragiles, de se débattre avec des peintures pour qu’elles aient seulement l’air lisible. Pas besoin de compter le nombre de boutons des uniformes ou de s’emmerder avec des socles et des flocages.
Je taquine… J’adore faire ça, ça fait partie du loisir. Moi qui ai donné des cours de peinture sur figurine et gagné des prix, je n’abandonnerai pas cet aspect artistique et créatif ! Mais j’avoue que question contrôle qualité, avoir des figurines prépeintes, sans ébarbage et aussi peu chères, je ne l’ai jamais vu, même si Games Workshop a cherché sans succès à s’en rapprocher dans un ou deux kits d’initiations, et que les figurines imprimées en 3d ont des prix défiant toute concurrence.
Le Plamo est-il pour autant toujours aussi simple ? Oui et non. Déjà, ce n’est pas un « LEGO », il n’y a pas de pièces génériques en dehors de celles conçues pour justement s’adapter à plusieurs robots d’une série. Les maquettes de type Plamo sont aussi customisables. Et, en dehors du Gunpla, il y a d’autres licences ou les montages sont parfois moins faciles et plus proches des autres types de maquettes (même si généralement toujours sans colle).
Plusieurs degrés de complexité existent au sein même du Gunpla, les kits étant classés en « grades » selon leur niveau de détail et de finition, leur échelle, voire leurs bizarreries. Le HG (High Grade) est un classique, échelle 1/144e, facilité de montage, belles finitions, très customisable. Master Grade et Real Grade sont plus chers, plus durs à monter, détaillés, meilleurs. Le SD (Super Deformed) propose des version « chibi » à grosse tête des robots, hyper simples et rapides.
Enfin, le Perfect Grade est la « Roll’s » du Gunpla : des kits complexes, ultra-détaillés, bourrés de petites pièces alternatives pour customiser la bestiole, très grands et très chers, à l’échelle 1/60e… mais qui claquent leur race. Certains proposent des finitions chromées, des LEDs intégrées au kit de base, d’autres de pouvoir soulever les plaques pour laisser observer la mécanique interne (fictive) des robots. Pour 10 à 30 euros le kit HG, compter 150 à 800 euros le kit PG.
Il y a d’autres grades moins répandus en fonction de la collection, de l’origine, du concept-artist, de divers critères…
Il y a tout un monde de kits en résine fantastiques de bandai ou d’autres marques demandant autant de sueur et de sang que les maquettes classiques, ne vous en faites pas : ce loisir n’est pas mort. Certains customisent même les kits existants en leur rajoutant du métal, des pistons, de nouvelles pièces imprimées en 3d, et en font de véritables dioramas comme s’il s’agissait de figurines de collection… ce qu’elles sont ! Mais pourquoi ne pas avoir le choix et se faciliter la vie ?
Tout le monde n’est pas taillé pour les « Gunpla Builders World Cup ». Il existe des maquettes simples à monter, toutes en pièces impeccablement colorées à simplement clipser en place, pour à peu près toutes les licences, faites par divers fabricants. Comme nous sommes au Japon, il y a aussi des maquettes de jeunes filles en tenues affriolantes avec ou sans robots dans des positions équivoques. Certains trouvent plus gratifiant de monter leurs figurines à collectionner eux-mêmes.
Rien que dans l’univers Gundam, il y a aussi le « Haropla », inspiré du personnage de robot-concierge sphérique Haro, avec plusieurs accessoires et tenues. Bandai vend aussi le même genre de maquettes pour des figurines Digimon ou Dragon Ball Z, Macross et autres. ET il y a aussi des Plamo de Iron Man ou de Star Wars impeccables (et très onéreux, prix de la licence) à monter sans colle pour un rendu final épatant, si le cœur vous en dit !
Voilà.
La semaine dernière, las de ma pile de figurines, j’ai donc été dans une boutique parisienne et j’en suis sorti avec quelques kits à prix modique. Je n’en connaissais même pas la série, et je ne la regarderai jamais, ils étaient juste jolis. J’en ai monté un en deux ou trois heures, c’était relaxant et amusant, c’était cool, et le résultat m’a épaté. J’en ai monté un second quelques jours plus tard. Lorsque j’aurai monté le troisième, j’irai sans doute en racheter un.
Mon seul critère est que le modèle me plaise, et qu’il fasse bien sur mon étagère, et ça ne changera pas. J’ai ajouté une corde à mon arc de geek, et je ne regrette rien !
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