Lexique

MJ : Maître de Jeu. cf. l’article traitant des différents types de MJ. Se prononce “aime-ji” ou “meujeu”. Pour ma part j’emploie plus volontiers le terme barbare de “masteriser” plutot que de “maîtriser”, pour désigner le fait de jouer le rôle du MJ lors d’une partie.

PJ : Personnages joueurs. La plupart des livres de jeu de rôle (en particulier ceux destinés à un public novice) consacre une partie de leur introduction à préciser que les joueurs et les personnages sont différents, et que quand dans le livre, on dit qu’un personnage en tue un autre, il ne faut pas que le joueur commette de meurtre dans la vraie vie. Le personnage joueur est donc un personnage de l’histoire, incarné et contrôlé par le joueur exclusivement. Se prononce “pé-ji”, ou éventuellement “peuj”. Les capacités des personnages des joueurs sont résumées sur une fiche de personnage.

Fiche de personnage : Aussi appelée “feuille de perso”, ou simplement “perso”, voire même “bonhomme”… Y sont notées les valeurs chiffrées qui constituent ce que le personnage d’un joueur peut faire ou non, ordonnées selon les règles plus ou moins absconses du système de résolution des actions et des conflits qu’utilise le jeu de rôles auquel vous jouez en ce moment. On peut aussi y écrire le background du personnage. Souvent, un espace y est réservé pour y mettre un portrait du personnage, que les artistes en herbe s’empresseront d’orner de bikinis en cotte de mailles et autres armures à pointes. Il est à noter que les PNJ ont aussi leur fiche, généralement moins détaillée, de même que les monstres (on parle alors de “fiche de monstre”).

PNJ : Personnages non-joueurs, par opposition au PJ, un personnage de l’histoire contrôlé par le MJ. Se prononce “pé-aine-ji” ou “pneuje”. Le français étant une langue vivante, on pourra apprécier d’entendre des néologismes comme “pneujeutisé”, pour dire qu’un PJ aura été écarté du contrôle de son joueur par le MJ (en général parce qu’il est devenu fou ou trop puissant). Notez qu’on peut aussi ne pas l’apprécier du tout, c’est aussi fréquent.

Build : Ensemble des valeurs chiffrées descrivant le personnage, permettant selon les jeux de faire un grand nombre de variante à partir d’un petit nombre de paramètres. Exemple : deux mages elfes peuvent être très différent si le premier est un beau parleur illusionniste, et l’autre un archer d’exception utilisant la transmutation et la divination. Ces deux exemples sont deux builds différents.

Glitch : Nom anglais, littéralement ”pépin” ou “problème technique”. Désigne, dans le contexte de ce blog, une incohérence ou un cas qui n’a pas été traité par les concepteurs des règles. Aussi désigné sous le nom d’ “exploit bug”. Donjons & dragons, fort de ses dizaines d’années d’existence, comporte un nombre restreint de glitchs. Un MJ doit savoir être intraitable avec les joueurs qui essayent d’en tirer parti, sa présence et son arbitrage étant le principal avantage du jdr papier par rapport au (mmo)rpg informatique.

RPG / MMORPG : Role Playing Game ou Massively Multiplayer Online Role Playing Game. Personnellement, quand je parle de RPG, je désigne les versions informatiques, et j’utilise l’acronyme JDR pour le jeu de rôle papier. Se prononcent respectivement “ère-pé-jé” et “aime-aime-haut-ère-pé-jé”. Un chroniqueur de france 2 aventureux l’a un jour appelé “meuporg”, vous pouvez donc l’appeler ainsi si vous êtes sûr d’être en présence de gens qui ont entendu parler de cette ridicule anecdote. A éviter dans tous les autres cas.

One-Shot : Scénario de jeu de rôles qui est supposé se jouer en une seule séance, une seule partie. Ce type de scénario convient très bien à un style de jeu “par épisodes” ou le seul point commun entre les séances est le groupe des personnages, en tant que transition entre deux scénarios plus longs, ou encore (souvent avec des pré-tirés) dans le cadre d’une initiation.

Pré-tirés : L’un des grands plaisirs du jeu de rôles, du moins pour certains, est de concevoir son personnage… C’est après tout le rôle qu’on va jouer. Qu’il s’agisse de lui inventer une histoire ou d’optimiser ses caractéristiques au maximum, les amateurs sont légion. Cependant, lorsqu’on est novice en jeu de rôles, que l’on n’a pas envie de faire un personnage, qu’on n’a pas le temps, ou que le scénario exige certains rôles spécifiques, on peut recourir à des personnages tout faits appelés pré-tirés. Bien que la plupart des pré-tirés aient un historique et une personnalité sommaire déjà faits, cela n’est pas indispensable, et certains laissent toute latitude au joueur de créer ou changer certains détails.

Campaign Setting : Cadre de campagne, c’est ce qui va servir de terrain de jeu à votre aventure. Il en existe de nombreux vendus dans le commerce, vous pouvez évidemment créer le votre à partir de rien ou en modifier un existant. Pour information, le Guide du Maître de Pathfinder dispose d’une excellente section “Créez votre univers” !

Et si vous avez trouvé un acronyme dans un de mes articles qui n’est pas détaillé ici, merci de me le signaler et / ou de vous rendre sur ce site : http://www.acronymfinder.com/ qui recense une étonnante proportion d’acronymes anglophones.

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