Tout augmente… Ou pas.

Où Mucius parle d’un phénomène qui l’agace profondément : le coût de nos loisirs favoris, et ceux qui en parlent.

Je peins des figurines, je joue à des jeux de rôles, des jeux de plateau, parfois des jeux de cartes… Ce sont des hobbys. Certains mettent même encore tout ça dans une seule catégorie, comme à l’époque où il n’y avait pas assez de tout cela, pas assez de sortes de jeux, d’éditeurs et ainsi de suite, et que tout cela s’adressait à la même niche geek… avant l’explosion du geekisme, on aimait ces “jeux bizarres”, et tout cela était beaucoup moins cloisonné.

Aujourd’hui, pas le temps de tout faire… Je digresse, mais cette petite introduction est nécessaire.

Que ce soit “à l’époque” ou maintenant, je rencontre régulièrement des gens qui me demandent combien ça coûte, tout ça… Ils l’ignorent, parce qu’ils ne connaissent pas “tout ça”, justement. Et je ne sais pas bien quoi leur répondre, parce que ça varie, et que ça dépends surtout du sens qu’ils donnent à leur question : que coûte un bouquin de jeu de rôles, combien ça coûte pour bien démarrer ou découvrir un jeu, ou que coûte ce hobby par rapport à mes revenus ?

Peu importe la question. Ou la réponse, d’ailleurs. La réaction est bien souvent “Oh, mais c’est beaucoup d’argent !”

Et ça, ça m’agace. Vraiment. Parce que, de quelque côté que je regarde la chose, je trouve que NON, ce n’est pas cher. Pas cher pour ce que c’est, bien sûr, parce que j’aime ça… Mais surtout, pas cher. Point.

Premièrement, on ne peut commencer à parler de coût qu’en comparant. Nous allons postuler ici que tout le monde a un hobby, voire plusieurs. Si, si, tout le monde, ne niez pas. Peut-être que vous jouez aux courses, que vous élevez des chiens, que vous faites rouler des voitures radiocommandées, que vous jouez au golf, que vous assistez aux matchs de votre équipe préférée, ou que vous collectionnez ces horribles objets en faïence vendus par correspondance…

Peu importent les détails, tout le monde a son petit hobby.

Chacun a aussi une quantité d’argent limitée (même si elle est plus limitée pour certains que pour d’autres) pour financer ce hobby. Généralement, c’est ce que vous êtes prêt à dépenser une fois que vous avez payé les factures et tenu compte de tous les trucs chiants de votre petite vie de merde. Je dis ça, ce n’est pas pour vous, hein… On en est tous là, ou à peu près. Si notre vie était si idyllique par ailleurs, on n’aurait pas de hobby, ni de passion.

A partir de là, qu’est-ce qui fait qu’un hobby est cher ? Pour tout un chacun, il s’agit simplement de la comparaison entre VOTRE budget et ce que vous devez/voulez payer pour ce hobby. C’est très variable… Relativement à votre budget, à votre temps, votre envie, et au hobby lui-même. Il est tout à fait possible de bricoler une voiture à peu de frais, peu à peu, avec des pièces de la casse… ou à grands frais, en commandant des pièces rares auprès d’experts, sur des voitures coûteuses.

Bien entendu, une passion coûte… tout ce qu’on a. Quelle que soit la passion. A chacun de se modérer.

Quand un “gamer” dit que quelque chose est trop cher (jeu, supplément, extension, figurine…), c’est généralement que c’est trop cher pour son budget. Cela n’a strictement rien à voir avec le coût de la vie, et cela ne veut pas dire non plus qu’il ne l’achètera pas… Même principe pour les parents qui trouvent le “hobby” de leurs enfants trop cher : C’est trop cher pour le budget des parents, par rapport à ce qu’ils sont prêts à mettre dans des jeux, jouets et compagnie une fois les factures payées.

Evidemment, il ne vous aura pas échappé qu’il y a un autre sens possible à “c’est trop cher”. L’autre réponse possible, c’est que le jeu est plus cher qu’un objet de même type, par rapport au prix du marché dans la “niche” en question… Ou que le jouet est plus cher qu’un autre jouet que le parent pense être similaire (Est-il bien informé ? C’est selon…). Mais dans les deux cas, on reste dans le même “hobby”, cette réponse ne nous intéresse donc pas pour savoir si un hobby est cher ou non, globalement.

La cherté d’un hobby est donc complètement relative à ce qu’on est prêt à mettre dedans. J’irai même plus loin : quand on aime un hobby, n’importe lequel, on trouve toujours qu’il vaut son prix, même quand on ne peut que rarement se le permettre. Quand on ignore tout d’un hobby, ou qu’il ne nous intéresse pas, on trouve presque immanquablement que c’est beaucoup trop cher… On ne comprends pas qu’on puisse dépenser tout ça pour ce qui n’est “somme toute, qu’un truc inutile”.

Passons sur le fait que tout ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue rentre dans la case “inutile à notre survie”…

Maintenant que nous savons d’où provient cette mauvaise question et cette réaction encore plus mauvaise, peut-on tout de même savoir si ces hobbies, ces jeux, sont chers ou non ? Le seul point de comparaison que nous ayons, c’est un autre hobby. Et, de fait, dans le grand univers des hobbies, je ne pense pas que les jeux soient si cher que ça… Non seulement parce que j’aime ça, mais surtout parce qu’il est possible de comparer objectivement les coûts.

La définition d’un hobby varie d’un individu à l’autre, mais je pense qu’il y a des grands classiques…

La pêche met tout le monde d’accord. C’est le hobby “lambda”. Je ne connais pas très bien les coûts de la pêche, mais, en me fiant à ce que j’ai vu sur Internet et dans des magasins, il faut au moins une canne à pêche pour 120 euros et plus, 50 euros pour le moulinet… l’épuisette, la chaise, la boite d’appâts, les hameçons, les appâts… La liste est longue. Je suppose qu’un bout de bois, de la ficelle et une épingle à nourrice “suffisent”, mais personne n’a l’air de se débrouiller juste avec ça !

Dans certains coins des petites villes ou des campagnes, les samedis, il y a un type tous les quelques mètres le long des canaux et des fleuves. Certains ont de véritables trônes, confortables, dotés de compartiments et de boites diverses… Le siège du capitaine Kirk a l’air d’un tabouret branlant, à côté. Et je ne parle pas des multiples cannes, de la collection d’appâts de toutes les couleurs pour attirer toutes les espèces écailleuses de cette planète et des autres… Je caricature à peine.

La tenue du pêcheur est, semble-t-il, suprêmement importante : le manteau ou la veste à poches est un must. D’après mes sources, il faut aussi un permis de pêche renouvelable, ce qui ajoute encore aux dépenses. Il est aussi nécessaire de se déplacer dans les zones adéquates (parfois lointaines), rendant ce hobby inaccessible à ceux qui ne sont pas véhiculés… même si j’hésite à intégrer le coût, la voiture pouvant servir à beaucoup de choses.

Le kit complet coûte un minimum de 700 ou 800 euros, ce qui est ce qu’on peut appeler le “prix d’entrée” du hobby… mais la grande majorité dépense beaucoup plus. Comment tout cela rentre-t-il dans le coffre, je me le demande…

Et la pêche à la mouche en rivière, loin de tout, c’est encore pire. Je ne ferai pas de comparaison avec le domaine du sport, que je connais mal, mais j’imagine que la location de salles ou de terrains, les coachs, les accessoires (ballons, vêtements, etc.), le transport, voire les permis et licences, tout ça doit coûter assez cher. Je ne parle même pas des sports de riches comme le golf, le polo… Ni même des passe-temps exorbitants comme collectionner des voitures, les rallyes, élever des chevaux, spéculer…

Aller au théâtre, voilà un autre loisir qui peut sembler plus économique. Aller voir une pièce dure une soirée, et coûte assez cher… Même les petits théâtres facturent plus cher qu’une place de cinéma, et si vous allez voir une pièce connue avec de bons acteurs dans un grand théâtre les prix grimpent de manière arithmétique… voire exponentielle. Sans compter le temps passé, le programme, les rafraichissements… Un minimum de 30 euros est à prévoir pour un petit théâtre, tout compté.

Ce hobby coûte donc 30 euros par soir, et peut coûter beaucoup, beaucoup plus cher dés qu’on sort du cadre des petits théâtres de quartier… Je ne parle pas des places de spectacle à 50, 100, 200 euros, des loges d’opéra… Et le théâtre, en France, est subventionné. Les places à Broadway, à New York, vont de 100 à 500 dollars, et certaines se paient bien plus cher. C’est une estimation conservatrice. Et une fois fini, vous n’avez rien de plus que vos souvenirs… et un programme.

C’est à peu près pareil pour le sport-spectacle qu’on suivrait sérieusement, en allant aux matchs, pas juste à la télé.

Aller au cinéma coûte beaucoup moins cher, surtout si vous avez des contremarques ou autres cartes d’abonnements. Un abonnement coûte généralement une vingtaine d’euros par mois, une réelle économie si vous êtes cinéphile… pas vraiment sinon. Les dépenses annexes se font cependant vite sentir : restaurants et plats à emporter quand vous n’avez pas le temps de cuisiner, boire des verres quand vous y allez avec des amis, et ainsi de suite.

Et en fin de compte, quand vous aimez les films, vous achetez les Bluray ou les DVDs, vous essayez d’avoir une bonne télévision avec un bon son… Quand vous êtes cinéphile, vous allez voir des films inédits dans des salles sans abonnement, vous allez dans des festivals, vous pouvez même aller à des avant-premières ou tenter de rencontrer vos acteurs et réalisateurs préférés… C’est donc un hobby qui, au plus bas, coûte très peu, et au plus haut, coûte énormément aussi.

Si vous avez comme Hobby de retaper des voitures, l’investissement de départ est exorbitant, et ce hobby, comme tant d’autres, continue de ponctionner votre budget régulièrement pour les pièces, et de manière conséquente à chaque nouvelle voiture. Pour les jeux vidéos, il vous faut régulièrement investir dans un nouveau système (console ou ordinateur) et ponctionner votre budget d’une soixantaine d’euros par jeu (non piraté…).

Sans compter l’abonnement Internet (utile à tous) et les autres coûts optionnels (communauté, merchandising et autres).

Je pense que les jeux de plateau, les wargames, les jeux de rôles, c’est un peu comme ça, et probablement moins cher. Il y a un investissement initial parfois conséquent en argent et en temps, puis des ponctions régulières, mais, globalement, à moins de “changer de système”, vous pouvez faire avec ce que vous avez pendant pas mal de temps. Bien sûr, vous pouvez toujours vous acheter de nouveaux joujoux, mais ce n’est pas obligatoire.

Commençons par le jeu de figurines, le wargame, souvent accusé d’être le plus cher de tous les hobbies du genre… Un livret de règles et une faction de départ pour un “jeu d’escarmouche” coute une soixantaine d’euros environ. La plupart des jeux font des “starter sets”, et même des boites contenant les règles et les accessoires, ainsi que les figurines de bases pour démarrer pour deux joueurs… De quoi démarrer, et savoir si vous aimez, à peu de frais. Peu de hobbies font ça !

Cela va de 25 à 50 euros environ… 30 ou 40 pour X-Wing, mais dans les 150 ou 200 euros pour avoir de quoi jouer à Warhammer (peintures et outils compris, bien au delà de la boite de base), le jeu le plus cher du marché. C’est remarquablement peu cher, je trouve, par rapport à d’autres types de hobbies. On en est, pour le jeu le plus cher, à l’équivalent de 6 soirées au petit théâtre local (maximum !), pour un coût qui ne me semble pas problématique…

Et pour ce coût, vous avez déjà pas mal de soirées occupées par ce hobby en perspective. Même le “trop cher” Games Workshop n’est pas si cher que ça, si on considère le rapport qualité-prix… le rapport “soirées agréablement occupées”/prix. Comment comparer cela à la pêche ? J’imagine qu’on peut dire qu’un pêcheur pratique au maximum un jour par semaine, pas toute l’année. Jouer, c’est un jour par semaine, mais toute l’année. Pour un coût d’entrée bien moindre, on l’a vu.

Pour les figurines, c’est encore plus simple… Pas besoin de dépenser quoi que ce soit pour démarrer, il n’y a pas d’initiation qui soit payante : on vous montre comment peindre, ou pas. Vos premières figurines, selon l’échelle peuvent coûter entre 5 et 50 euros l’une, mais, en 28mm, coûteront chacune largement moins de 15 euros. Vous achèterez beaucoup de peintures et de pinceaux au fil du temps, mais deux pinceaux et le minimum pour commencer coûtent moins de 50 euros…

Je ne parle pas des accessoires complètement optionnels, ni des concours pour les obsédés… Disons que chaque figurine (mettons 15 euros MAXIMUM pour une figurine normale, le plus souvent moitié moins cher… 50 euros pour un gros projet, 100 euros pour une pièce incroyable, 200 pour les figurines les plus chères du monde) vous promet des heures et des heures de peinture, à votre gré, et vous la garderez sur une étagère toute votre vie. C’est un objet d’art, une collection.

Pour les jeux de plateau, c’est même incroyablement plus simple : un jeu, c’est dans les 30 ou 40 euros (parfois plus, parfois moins), et ça dure… des années. Vous pouvez en acheter d’autres, vous pouvez acheter des extensions, mais ce n’est même pas obligatoire, et beaucoup ne le font jamais. Avec moins d’une dizaine de jeux de société, vous êtes souvent paré pour la vie… Et si vous êtes un gros accroc, que vous en achetez plusieurs par an, ça reste dans le placard quand-même.

Tout ça vous coûtera toujours moins qu’une console de jeu, et plusieurs jeux par an à 60 euros chacun, lesquels sont complètement jetables une fois que vous les avez “finis” (ce qui se fait de plus en plus vite, de nos jours).

Quid du jeu de rôles ? Eh bien, un livre de jeu de rôles est cher… très cher, même, par rapport à un livre “normal”. Ceci est dû aux coûts d’impression, aux petits tirages, et à la qualité : pour un bon jeu de rôles, la qualité doit être similaire à celle d’un livre d’art pour les illustrations et la mise en page, et beaucoup de gens peuvent travailler dessus, à destination d’un tout petit marché. Un “beau” livre de règles tourne autour de 40 euros. Mettons un investissement de 60, avec dés, crayons et papier.

Il y a moins cher, il y a plus cher (le “géant” D&D a trois livres de base qui coûtent chacun entre 40 et 50 euros), et la plupart des rôlistes achètent des suppléments à raison d’un ou deux par an… et suivent plusieurs gammes de jeu. Mais vous seriez surpris du nombre de rôlistes qui téléchargent illégalement, ou qui n’achètent quasiment jamais rien… D’autant que, théoriquement, un seul jeu suffit pour un groupe d’environ 5 personnes !

En plus, un livre “normal”, on ne le lit qu’une fois. Le jeu de rôles, on y joue parfois toute une vie. J’ai dans ma bibliothèque des jeux qui m’offrent un plaisir toujours renouvelé et pour lesquels j’ai payé moins de 100 euros… Fiasco est de ceux-là. J’ai aussi, à l’autre extrême, Donjons et Dragons et Pathfinder, ou l’Appel de Cthulhu pour lesquels j’ai dépensé des milliers d’euros au fil des années… Mais je suis un fan assez hard-core par rapport à d’autres, question jeux de rôles… D’où l’écriture de ces articles !

Et jamais, jamais je n’ai eu à payer le prix d’une voiture ou d’un attirail de pêche pour “démarrer” avec un jeu.

Par ailleurs, si l’on tient compte du coût de la vie et de l’inflation, les chiffres cités par la presse rôliste (Di6dent, pour ne nommer qu’eux) indiquent que le prix de tous ces loisirs augmente moins vite que le reste, y compris les denrées de première nécessité ! Et l’on sait que, même en cas de crise, le domaine des loisirs, sans être immunisé, est ce qui baisse le moins vite, en terme de ventes. Ce qui grève tout, c’est la petite taille du marché, et surtout la concurrence…

En effet, on n’a jamais vu autant d’éditeurs différents sortir autant de jeux de rôles, de plateau, ou de figurines, depuis l’invention de ces loisirs ! Et après, on dit que le jeu de rôles se porte mal en France… Il n’a jamais généré autant d’argent !

Au vu de tout ça, il me semble évident que, par comparaison avec les autres loisirs courants, les jeux de rôles, de plateau, de figurines ou autres du même genre sont carrément d’un meilleur rapport qualité-prix, que ce soit pour le prix d’entrée ou le coût d’entretien… Ajoutons à cela qu’ils sont des loisirs sociaux, éducatifs, créatifs et accessibles à tous… Je ne vois guère que l’abonnement à une bibliothèque publique qui soit moins cher et aussi passionnant, potentiellement.

Et encore, le hobby de la lecture, c’est plus souvent acheter des livres que se contenter des prêts.

  1. Tout à fait d’accord avec toi, il convient cependant de dire (comme c’est un reproche qui revient souvent dès que des non-joueurs parlent de jeux) que les hobbys ludiques ne “rapportent rien”. Je veux dire par là qu’un pêcheur qui ne relache pas ses poissons les ramène à la maison pour les manger, évitant ainsi une sacrée dépense vu le prix du poisson. Idem pour celui qui répare des voitures, qui va pouvoir se passer la plupart du temps de garagiste, etc… Je pense que la plupart des hobbys ludiques restent moins cher que ça, mais ça mérite d’être mentionné.

  2. Oui, il y a des hobbys qui “rapportent”… La spéculation en bourse (quoique, c’est à double tranchant), notamment. Je ne suis pas toujours convaincu par la pêche du pêcheur du dimanche, qui rapporte (ou pas) des poissons aléatoirement sains… Et vu le prix du matos, les trois goujons ramenés ne feront pas de ça une opération blanche pour 90% des gens.
    Mais l’avantage “en nature” (en terme de “skill points”, pour parler Pathfinder) d’avoir pour hobby le bricolage, la plomberie, la mécanique ou même la cuisine est indéniable… Ce sont, entre autres, des hobbys dont on peut faire son métier. Il est possible de tirer un certain profit de son art aussi lorsqu’on peint des tableaux, ou lorsqu’on peint professionnellement des figurines, mais il est difficile de convertir le JdR en argent… comme la lecture, d’ailleurs. Bon, le GNiste sait camper, et créer son costume, au moins un peu. C’est à peu près tout.
    Encore que… les avantages de lire chaque jour, et les bénéfices éducatifs et créatifs du jeu de rôles, bien qu’intangibles, sont bien réels, et apportent une culture et une ouverture d’esprit sur l’apprentissage qu’on retrouve peu ailleurs… N’est-ce pas tout aussi intéressant, bien que moins directement pragmatique ?
    Mais en fin de compte, si on pratique un hobby, au stade de hobby et pas de métier, ce n’est pas pour le rentabiliser… et on a généralement pas le temps, sinon c’est un deuxième boulot. Du coup je ne m’étais pas posé la question.

  3. Dans le genre “hobby qui rapporte”, acheter et louer des appartements, élever des chevaux, collectionner et revendre des œuvres d’art ou des voitures, aider à financer telle ou telle entreprise qui, inopinément, marche… Des loisirs de riche. A gros investissement, gros profit, et un profit d’autant plus sûr qu’on fait appel à des conseillers pour ce genre de chose. Est-ce encore un hobby, à ce niveau ? Oui, indéniablement… mais accessible seulement aux fameux 10%, voire 1%… Je ne suis pas envieux, et loin de moi l’idée de vilipender des petits plaisirs qui, somme toute, font vivre beaucoup de gens. Mais, soyons clairs, on ne parle pas du tout de la même échelle, et ce n’est pas quelque chose que tout le monde peut pratiquer !

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